Terreaux (3,650 résultats*)

Incontournable dans toutes les jardineries, le terreau universel est un substrat polyvalent, qui peut convenir à de très nombreuses plantes. Grâce à sa grande légèreté, il offre un très bon drainage aux racines qui craignent l'humidité. Pour autant et malgré son nom, ce terreau n'est pas tout à fait universel : s'il s'avère bien adapté aux cultures en pleine terre, il ne permet pas de cultiver les plantes d'intérieur ou en bac dans les meilleures conditions. Sa composition est en effet trop pauvre pour satisfaire les végétaux les plus exigeants : les plantes fleuries, les orchidées, les légumes en pleine croissance... Quant aux plantes dites de terre de bruyère, adeptes des substrats acides, elles n'apprécient pas le PH neutre du terreau universel.

Tout dépend de l'âge de votre sujet. Pour cultiver un tout jeune palmier, vous pouvez vous contenter d'un terreau universel de bonne qualité : l'essentiel est qu'il soit fin et léger, afin de bien drainer les racines fragiles de cette plante, qui s'asphyxient facilement dans les sols détrempés. Pour rempoter un palmier adulte, tournez-vous plutôt vers un terreau plus spécifique, formulé pour la culture des plantes méditerranéennes. Dans tous les cas, le mélange choisi doit contenir du sable ou un autre matériau drainant.

Plante méditerranéenne, l'olivier apprécie les sols bien drainés, tout comme le laurier, l'agapanthe, les agrumes ou les palmiers. Pour faire le bon choix, regardez bien la composition des différents terreaux disponibles. Deux options peuvent convenir à l'olivier :

• un mélange de sable, de tourbe, de perlite et de matière organique à parts égales ;
• une mélange de sable, d'argile et de limon.

Concernant les nutriments, l'olivier n'est pas exigeant : poussant dans les sols pauvres et caillouteux du Sud, il se contente de peu, à partir du moment où l'exposition solaire lui plaît !

Vous souhaitez faire prospérer vos orchidées ? Évitez absolument les mélanges standard, peu adaptés à ces plantes à fleurs aux besoins bien particuliers, qui poussent naturellement sur les arbres et non pas dans la terre. Pour ne pas vous tromper, vous pouvez miser sur un bon terreau spécial orchidée, très facile à dénicher. Particulièrement léger, ce type de terreau se compose par exemple de morceaux d’écorce, de fibre de coco, de charbon de bois, de sphaigne, de perlite et/ou de billes d'argile. Il prévient parfaitement la pourriture des racines, tout en retenant les nutriments.

Un bon terreau pour semis doit encourager la croissance des racines et la percée des jeunes pousses, encore faibles et délicates. Il faut donc qu'il soit très fin et léger. Il faut aussi qu'il soit drainant, afin d'éviter une rétention d'eau excessive après le passage de l'arrosoir, cause d'une maladie cryptogamique appelée fonte des semis. En revanche, il n'a pas besoin d'être très riche : à l'étape de la graine, la plante possède toutes les réserves de nourriture nécessaires pour germer. De plus, un excès d'engrais peut brûler les racines... Ce n'est donc qu'au moment du rempotage qu'il faudra apporter davantage de nutriments à vos plants. En attendant, vous pouvez opter pour un terreau spécial semis. Ce type de terreau contient généralement de la sphaigne et de la fibre de coco, ou encore du sable, de la vermiculite ou de la perlite, qui permettent un drainage optimal au niveau racinaire.

Rois du carré potager en été, notamment auprès des enfants, les fraisiers sont de grands gourmands. Pour qu'ils produisent beaucoup de fruits, juteux et pleins de saveur, il faut donc leur proposer une nourriture adaptée à leurs besoins. Du côté du terreau, les fraisiers apprécient les substrats riches en humus, fertiles et bien drainés. Vous pouvez leur offrir un bon mélange pour plantation ou même pour géraniums, à mélanger à parts égales avec de la terre végétale. Du côté de l'engrais, que vous donnerez au début du printemps, privilégiez un produit spécifiquement formulé pour la croissance des fraisiers et des petits fruits. Et comme toutes les plantes comestibles qui ne se pèlent pas, tournez-vous de préférence vers des marques biologiques. Vous pourrez ainsi profiter, après récolte, de fruits parfaitement sains, sans trace de pesticides ou autres substances indésirables.

Faut-il rempoter ses plantes ou bien les fertiliser avec un peu d'engrais en les laissant dans la même terre ? En réalité, les deux gestes se complètent ! Le terreau tout neuf contient déjà des fertilisants : si la plantation est encore toute récente, il est donc largement suffisant. En revanche, dès que le terreau s'appauvrit, l'apport en fertilisant devient incontournable pour favoriser un bon développement de chaque espèce. Pour les plantes très gourmandes, comme de nombreuses espèces potagères ou à fleurs, la fertilisation s'impose souvent plusieurs fois par an. Et si vous constatez que les racines s'échappent par les trous de vos pots de fleur, pas de doute : lâchez votre bouteille d'engrais pour le moment, il faut plutôt procéder à un bon rempotage avec du terreau frais !

Le compost est issu de la décomposition de matières organiques, qu'elles soient végétales et animales. Il se distingue par sa couleur noire et par son odeur caractéristique, qui rappelle la forêt. Très riche en nutriments, le compost ne s'utilise pas nécessairement pur. Il peut soit se mélanger au terreau, soit s'y ajouter, sous forme de paillis, afin de fertiliser toutes sortes de plantes. Vous pouvez utiliser du compost pour planter des arbres ou des buissons fruitiers, en en mélangeant 20 % à votre terre de jardin. Vous pouvez aussi vous en servir pour donner un coup de boost aux plantes gourmandes : courges, potirons, melons, aubergines, tomates... Dans ce cas, le compost s'utilise seul, en l'étalant au pied des végétaux, en petite quantité, avant d'ouvrir le tuyau d'arrosage pour faire pénétrer les nutriments dans la terre, entraînés par l'eau. Vous ne possédez pas encore de composteur à la maison ? Vous pouvez acheter du lombricompost à petit prix en comparant les offres des principaux web-marchands grâce à prix.net !